Passent les siècles et les millénaires
Et nos fantômes
Écrivent-ils binaire
sous la peau mi-rabots coulent les
nerfs
Vienne l'ennui sombre
horreur
S'écoule en nuit mon
humeur
De nous j'ai bu le Spleen adoucissant
Pendant l'orage
où turbulait l'encens
de tes parfums battus évanescents
Vienne l'ennui sombre
horreur
S'écoule en nuit mon
humeur
L'odeur s'en va de ta fleur assassine
Le cœur d'Eva
Browning et Josacine
et ce cyanure où mort eut pris Racine
Vienne l'ennui sombre
horreur
S'écoule en nuit mon
humeur
Passent les siècles et les millénaires
L'entrain de mon
fantôme en caténaire
sous la peau mi-rabots coulent les
nerfs
Vienne l'ennui sombre
horreur
S'écoule en nuit mon
humeur